Aller au contenu principal

Khaoula Zoghlami

Faculté des lettres et des sciences humaines
Département d’information et de communication de l’Université Laval

Khaoula Zoghlami est professeure assistante au Département d’information et de communication de l’Université Laval.

Formée d’abord en psychologie et ensuite en communication (à l’Université de Montréal), elle adopte dans ses recherches une approche interdisciplinaire pour comprendre comment le racisme et l’antiracisme façonnent les expériences et les pratiques communicationnelles des personnes minorisées dans l’espace public. C’est d’ailleurs ce qu’elle fait dans sa thèse de doctorat, où elle examine les pratiques de représentation politique des personnes porte-parole engagées dans la lutte contre le racisme au Québec.

Ses travaux sont au croisement des Cultural Studies, de la communication organisationnelle critique, des études critiques sur les affects, des approches féministes, postcoloniales et décoloniales en communication ainsi que des Critical Muslim Studies. Dans ses publications antérieures, elle a aussi étudié les mécanismes d’inclusion et d’exclusion institutionnelles et les processus de mise en (in)visibilité des personnes racisées (particulièrement des femmes musulmanes) dans les espaces politiques et médiatiques. Ses recherches sont d’ailleurs nourries par un ancrage communautaire qui, durant son doctorat, a pris la forme d’une ethnographie participative au sein d’initiatives féministes et antiracistes.

S’inscrivant dans une approche critique de l’inclusion, elle s’intéresse particulièrement aux axes de recherche suivants:

  • Les transformations du registre de l’inclusion, ses redéfinitions, ses contestations et ses mises en pratique
  • Les processus de minorisation, les obstacles et les conditions de l’inclusion dans les espaces politiques et médiatiques. La façon dont ces conditions sont vécues, négociées, subverties ou génèrent de la résistance.
  • Les expérimentations communautaires et institutionnelles autour de l’inclusion, notamment dans les initiatives de coalition et de consultation
  • Les solutions de rechange à l’inclusion, notamment dans les contextes où celle-ci est soit impossible (malgré les tentatives institutionnelles pour la réaliser) soit non souhaitable par les groupes que l’on cherche à inclure.