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Michael Shum

Faculté de médecine
Département de médecine moléculaire

Michael Shum a été formé dans les laboratoires de Nicole Gallo-Payet de l’Université de Sherbrooke, où il a obtenu son diplôme de maîtrise en 2011. Il a ensuite effectué un doctorat dans le laboratoire d’André Marette, à l’Université Laval, en 2016. À la suite de ses études de cycles supérieurs, Michael Shum a joint les laboratoires de Marc Liesa et d’Orian Shirihai à l’Université de Californie à Los Angeles. De 2016 à 2021, Michael Shum a étudié la façon dont les mitochondries s’adaptent dans les maladies métaboliques telles que le diabète et l’obésité. Notamment, il a découvert un nouveau système antioxydant contribuant au développement de la résistance à l’insuline dans l’obésité. En 2021, il a été recruté comme chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval et est professeur adjoint au Département de médecine moléculaire de l’Université Laval.

La mitochondrie est un élément central dans plusieurs maladies métaboliques telles que le diabète et la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD). Cependant, la mitochondrie est bien plus qu’une centrale énergétique, car elle s’adapte et coordonne plusieurs signaux régulant le métabolisme. La recherche effectuée au laboratoire de Michael Shum s’applique à mieux comprendre les mécanismes moléculaires impliqués dans la reprogrammation des mitochondries dans le syndrome métabolique. Parmi ces mécanismes, l’équipe de Michael Shum se penche, entre autres, sur:

  • L’interaction entre les mitochondries et les gouttelettes lipidiques comme noyau central de signalisation intracellulaire régulant la destinée des lipides;
  • Les changements mitochondriaux liés à un nouveau système antioxydant régulé par la protéine ABCB10 dans l’inflammation associée au diabète.

La compréhension des interactions entre la mitochondrie et les autres organelles cellulaires, ainsi que la régulation des signaux intracellulaires régulant l’inflammation et le métabolisme énergétique provenant de la mitochondrie permettra l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques afin de combattre le diabète et l’obésité.